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Arcimboldodejuin

montagne

  • Encore fallait-il le savoir...

    Les bulles de la cafetière gazouillent que le café est prêt

    Une vapeur arabica s’en échappe et embaume la terrasse conifère

    Entre Viso et Font Sancte

    Piémont et Provence

    Au dessus de la p’tite table teck du p’tit dej une p’tite abeille me fixe en vol stationnaire au dessus du beurre

    Sourcils froncés

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  • Le présage guano

    Tu prends quelques mots que tu laisses mariner

    De vagues idées de bois flotté

    Quelques sensations floues naufragées

    Un rien d’impression imprécise

    Une onde graminée

    Un zeste solaire

    Une once d’indigo ciel

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  • Le Fou Coucou Cembro

    Quand je serai guitariste rabougri de la trogne

    Racorni comme une vieille paume du bout de ses doigts

    J’irai banjo dos, grimper l’alpage une dernière fois

    M’assoir tailleur aux quatre vents

    Entre Edelweiss et Lavandin

    Tête asphodèle, pieds paturins

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  • A la santé des migrateurs

    On a troqué le saoul d’un rhum cascade de jungle

    Contre une belle onde torrent des minéraux

    Changé l’alkol créole

    Pour un fol aperol

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  • La deuch verte ballade

    Quand je serai guitariste dans des milliers d'années

    J'aurai une voiture pas banale, à deux balles

    Que je conduirai en sandales

    Boite à savon pot de yaourt à pédales

    Méhari à gorge déployée pour méharée à tombeau ouvert

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  • Revandonneurs

    27 heures moins trente deux

    A l'aise sur la terrasse mélèze.

    Sans tracas ni blabla au milieu des épicéas.

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  • L'Air mitral

    Un froid saumoné embrase les cimes

    Insoupçonnable rose des sables blancs flamboyant dans un soleil couchant

    Fait vibrer la Voie lactée givrée où des astres de flocons scintillent inutilement 

    Cette neige sucrée de glace fait crisser sur les crêtes un air mitral 

    Une mélodie qui souffle au cœur une nostalgie dans la poitrine

    Une berceuse pour que les mélèzes allongent leur ombre

    Sur un vison immaculé d’une piste aux étoiles désargentées 

    Où le temps semble s’être lui aussi figé 

    Sans trace, sans ride, sans âge, sans la grouillante civilisation

    Pourvu que ça ne soit pas la mélopée d’un monde en voie de disparition