Articles de arcimboldodejuin
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Le Fou Coucou Cembro
- Par arcimboldodejuin
- Le 08/06/2025
Quand je serai guitariste rabougri de la trogne
Racorni comme une vieille paume du bout de ses doigts
J’irai banjo dos, grimper l’alpage une dernière fois
M’assoir tailleur aux quatre vents
Entre Edelweiss et Lavandin
Tête asphodèle, pieds paturins
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A la santé des migrateurs
- Par arcimboldodejuin
- Le 31/03/2025
On a troqué le saoul d’un rhum cascade de jungle
Contre une belle onde torrent des minéraux
Changé l’alkol créole
Pour un fol aperol
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Patriote, simplement
- Par arcimboldodejuin
- Le 28/01/2025
Il est vingt-cinq années plus tard
Au gousset deux fois millénaire
Du sable qui glisse entre les doigts de la chrétienté
Grains microscopiques qui frottent l’épiderme en coulant dans ma sablière
Le peeling du temps sans effet sur les rides
Seulement sur les souvenirs
Je ne pourrai jamais oublier que je suis né dans un pays bleu.
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Santa moins vingt-quatre
- Par arcimboldodejuin
- Le 24/12/2024
Il est santa moins vingt-quatre au calendrier de l'avent des steppes de l'Est
Dans les chaumières de chrétienté, les cent tons des cohortes terre cuite
La transhumance argile des santons de Provence.
L'effluve boisée des sapins de forêt quand ils ne sont pas mélèze
La senteur balsamique de sang résine du pin cembro qui sent si bon
Tandis que le feu craque et lance ses pignes ardentes aux âtres des foyers rougeoyants
Feu d'artifice bien réel des veillées festives
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Feuilles Mortes
- Par arcimboldodejuin
- Le 10/11/2024
Il est dix sept heures soixante quinze au gousset zingué d’hiver des doudounes métropoles
Mes chaussures m’entraînent les pieds dans de nouvelles feuilles blanches que je remplis en marchant
Des platanes sycomores en érables d’été indien
La sarabande froufrou des mille couleurs flamboyantes
Les croques en jambe du grand cric qui croque l’âme végétale des feuilles, toutes mortes.
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En pleurer & en rire
- Par arcimboldodejuin
- Le 01/08/2024
Allongé sur ma canopée
Je regarde le grand écran du soleil levant
La suite bergamasque de l'aube Karib
Quelques accords de verre qui tintent dans le pastel matin
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فش فش Mémoire
- Par arcimboldodejuin
- Le 20/07/2024
Indes Françaises de l’Ouest. 20 juillet 2024.
Il est 3 verres de Lekouz moins une Lézarde à l’apéro Carib’ de la varangue Corsair’.
Désertée comme une île au trésor.
Avec son butin de souvenirs fantômes qui trainent leurs chaines immatérielles sur le ponton.
La jambe de bois sur une coco, et coco aussi sur l’épaule, le volatile pas la coque.
Lui et moi on sirote un vieux rhum de derrière les magots. Aussi sec !
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Le Mal Effet
- Par arcimboldodejuin
- Le 16/06/2024
Il est 3 verres de rhum moins quelques centilitres au cul sec du verre digestif.
La route s’insinue au fil des pneus entre les graminées sauvages qui traversent la route dans la lumière des phares.
A moins que ce soit l’inverse, on est peut-être parti dans le décor.
Va savoir.
En tout cas il est beau le décor. Même à l’envers, même de nuit, même noir.
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Panoramatafia
- Par arcimboldodejuin
- Le 09/06/2024
07 juin 2024.
Nous sommes les Saintes moins le quart du temps
Qu'il faut pour le dire à la pendule du Val Ferry des iles
On a accroché les clés du ch'val de fer
Au mousqueton du sac rando en toile de voile
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L' heure d'écrit
- Par arcimboldodejuin
- Le 01/06/2024
Ciel sépia, brume de sable, juin Gwada.
80% d'humidité, 32 degrés ambiants, 45 ressentis.
Moins que mon âge mais quand même.
L'air sue la peau, sans contrpèterie.
Il y colle et coule le tissu.
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57 Réalités Rêvées
- Par arcimboldodejuin
- Le 19/05/2024
Il est août moins trois mois au cadran solaire du sablier des plages
Dans les caisses du retour on met à jours passés
Le compte à rebours des souvenirs
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Fratineto d'El Nino
- Par arcimboldodejuin
- Le 10/05/2024
Il est une heure improbable au calendrier papier de la déco murale
Qui de toute façon n'indique pas l'heure.
On rassemble ses idées éparses pillées par la nuit
Etaaalé devant un caaafé allooongé, noir comme la face cachée de la lune.
Sauf que lui on le voit, et on le boit.
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La Direction de notre Vie
- Par arcimboldodejuin
- Le 02/05/2024
25 avril 2024.
Il est la demie passée au cadran centenaire d'une vie qui file.
On a mis le temps de rien sur pause pour le prendre et suspendre son vol.
Et puis sans le perdre, on s'est évadé.
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Les Oiseaux Beaux de l'Air
- Par arcimboldodejuin
- Le 27/04/2024
On a sabordé le sentier de la pointe Laborde
Aux abords de l’anse sans âge du même nom
Encore une sale histoire de corsaire moco
Dégringolant la caille du Trou à Man Lwi
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Cowboy de chauffard
- Par arcimboldodejuin
- Le 18/04/2024
Plumes écarlates aux cheveux des buissons
Peinture de guerre au nez de l'horizon
L'indien de l'été immisce le vert
De couleurs comanches en attendant l'hiver
La peau rouge impassible de l'automne cheyenne
Au ban de la route où l'homme blanc s'enchaine
Cravachant la tôle de sa monture de fer
La ruée vers l'Est des pneus dans les ornières
En grise file indienne de chariots métalliques
Passe en aboyant la caravane mécanique
Espérant l'étoile de shérif en zinc
Pour faire joli sur la carlingue
Cowboy de chauffard vas-y accélère
Bluff encore une fois ta vie au poker
Ca passe ou ça casse, c'est face ou pile
Collé au chariot de métal devant toi dans la file
Appel de phare, cligno, ne pas perdre la face
Appuie, fonce, dépasse, et trépasse
Cette douce odeur n'est pas celle de la poudre
C'est le sapin embrassé en coup de foudre
La route dans le virage suivant t'a fait boire le bouillon,
Le bol de goudron mérité. Tu n'auras pas la toison.
Apanage des Apaches, Mohican, des Hurons
Ces plumes écarlates aux cheveux des buissons. -
Mort Baltique
- Par arcimboldodejuin
- Le 18/04/2024
Belle mais austère cité que cette Lubeck germaine.
On imaginerait bien quelque bubonique malandrin vous estourbir les bourses et vous dilapider la vie sous les colombages rutilant de ces ruelles faméliques.
Au prétexte de quelques piécettes usées, la carcasse édentée et courbée sous sa bosse se glisse et s'accroche aux basques indifférentes qui passent.
Sa revanche frappe le dos tourné. La lame glisse des loques de manche effilochée et s'immisce en coup sec entre jambon et côtelettes, dilacérant l'échine, sectionnant périnée.
Dépecé , bouche bée, traits déformés, cri étouffé d'un bâillon que tient une main en haillon, l'autre crispée sur le métal rouillé de l'instrument boucher.
Désossé de la moelle aux pieds. L'argent, en même temps que la vie, est ôté et s'écoule.
Naît une nappe pourpre de sang mélangé aux embruns salés.
Sur les pavés grossiers de ces impasses humides, une mort effilée tapine l'égaré à gorge déployée.
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Café métis
- Par arcimboldodejuin
- Le 14/04/2024
Entre guitare et kora
Clairs accords pianos et country roots harmonica
En tête à tête avec un soleil levant de plus
La lumière rasante dansante sur la peau ébouriffée
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Samaras Calibishie
- Par arcimboldodejuin
- Le 06/04/2024
J'ai posé mes samaras dans le sable Calibishie de Baptist Bay
Mi blanc mi noir, comme une côte Est de frangine indies
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Pointe sable de Bar
- Par arcimboldodejuin
- Le 25/02/2024
- Dans Voyages
Dans décennie de ça
Quand de retour continent
On souviendra Gwada
Je reverrai l'anse Gris-Gris
Celle des marabouts pêcheurs de pélicans
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Adan dot Soley
- Par arcimboldodejuin
- Le 14/02/2024
5h15 au compteur en plastoc du fil à la patte
22 degrés au mercure en toque du carrosse de fer
On va faire la peau à tous ces suppôts d'hydrocarbure civilisé