Les Oiseaux Beaux de l'Air
- Par arcimboldodejuin
- Le 27/04/2024
On a sabordé le sentier de la pointe Laborde
Aux abords de l’anse sans âge du même nom
Encore une sale histoire de corsaire moco
Dégringolant la caille du Trou à Man Lwi

Pour exhumer son butin photographique
Poursuivis de frégates éparses épaves échouées des nuages,
Les oiseaux beaux de l’air
On y a vu plus de fleur que de mal au final


Et pas végétales, non, en bouquet mineral
Des monticules de mer fixant à l’infini
L’eau turquoise en panaches d’écume et embruns d’iode


Un enfer de côte paradisiaque décharné comme un thorax océanique qui souffle
À perdre baleine des cétacés geysers tout le long de son grill

A cœur ouvert on s’est estafilé les pieds enfilade sur la roche effilée,
Jusqu’à Castilia, la grotte effondrée pas Castillane,
Qui a décidé un soir de tempête d’éroder sa voûte vers les étoiles.
Césarienne géologique,
Délivrance de plage perdant ses eaux céans pour celles de l’océan.
Naissance d’Anse.

Une scarification de mémoire de plus pour une belle cicatrice souvenir.
Allez rentrons
arcimboldodejuin Plage Guadeloupe Karukera tropique