Arcimboldodejuin

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  • Encore fallait-il le savoir...

    Les bulles de la cafetière gazouillent que le café est prêt

    Une vapeur arabica s’en échappe et embaume la terrasse conifère

    Entre Viso et Font Sancte

    Piémont et Provence

    Au dessus de la p’tite table teck du p’tit dej une p’tite abeille me fixe en vol stationnaire au dessus du beurre

    Sourcils froncés

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  • Le présage guano

    Tu prends quelques mots que tu laisses mariner

    De vagues idées de bois flotté

    Quelques sensations floues naufragées

    Un rien d’impression imprécise

    Une onde graminée

    Un zeste solaire

    Une once d’indigo ciel

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  • Le Fou Coucou Cembro

    Quand je serai guitariste rabougri de la trogne

    Racorni comme une vieille paume du bout de ses doigts

    J’irai banjo dos, grimper l’alpage une dernière fois

    M’assoir tailleur aux quatre vents

    Entre Edelweiss et Lavandin

    Tête asphodèle, pieds paturins

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  • A la santé des migrateurs

    On a troqué le saoul d’un rhum cascade de jungle

    Contre une belle onde torrent des minéraux

    Changé l’alkol créole

    Pour un fol aperol

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  • Patriote, simplement

    Il est vingt-cinq années plus tard

    Au gousset deux fois millénaire

    Du sable qui glisse entre les doigts de la chrétienté

    Grains microscopiques qui frottent l’épiderme en coulant dans ma sablière

    Le peeling du temps sans effet sur les rides

    Seulement sur les souvenirs

    Je ne pourrai jamais oublier que je suis né dans un pays bleu.

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  • Santa moins vingt-quatre

    Il est santa moins vingt-quatre au calendrier de l'avent des steppes de l'Est

    Dans les chaumières de chrétienté, les cent tons des cohortes terre cuite

    La transhumance argile des santons de Provence.

    L'effluve boisée des sapins de forêt quand ils ne sont pas mélèze

    La senteur balsamique de sang résine du pin cembro qui sent si bon

    Tandis que le feu craque et lance ses pignes ardentes aux âtres des foyers rougeoyants

    Feu d'artifice bien réel des veillées festives

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  • Feuilles Mortes

    Il est dix sept heures soixante quinze au gousset zingué d’hiver des doudounes métropoles

    Mes chaussures m’entraînent les pieds dans de nouvelles feuilles blanches que je remplis en marchant

    Des platanes sycomores en érables d’été indien

    La sarabande froufrou des mille couleurs flamboyantes

    Les croques en jambe du grand cric qui croque l’âme végétale des feuilles, toutes mortes.

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