Arcimboldodejuin

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  • La deuch verte ballade

    Quand je serai guitariste dans des milliers d'années

    J'aurai une voiture pas banale, à deux balles

    Que je conduirai en sandales

    Boite à savon pot de yaourt à pédales

    Méhari à gorge déployée pour méharée à tombeau ouvert

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  • Revandonneurs

    27 heures moins trente deux

    A l'aise sur la terrasse mélèze.

    Sans tracas ni blabla au milieu des épicéas.

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  • L'histoire d'une parenthèse

    Auteur pas bien haut mais pas mal élevé, con positeur peut-être en tout cas sans position politique ça ne fait pas doute.

    Juste témoin du monde et de l'homme coupable jusqu' à preuve du contraire.

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  • Gwadàlaloupe

    8 mois plus tard dans le palmier en zinc de l'ile équatoriale qui n'en compte aucun.

    Le temps s'écoule dans une moiteur d'alambic.

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  • L'écrit vain césuré

    Aux courageux qui arrivent ici parce que je les ai invités, ou parce qu’ils se sont perdus sur la toile.

    A tous ceux qui tiennent à bout de bras une chandelle chancelante dont la flammèche vacille dans la tourmente de mon imaginaire

    A me lire vous vous direz sans doute il est encore malade, sa bougie va s’éteindre.

    Je vous répondrai:

    Soyez les bienvenus dans ma jungle de cellulose immatérielle, mes pages griffonnées irréelles.

    Écrire est ma liberté et elle n’est pas normée.

    Je ne respecte ici aucune règle, ni de grammaire ni de personne.

    L’écriture est hors la loi. Elle n’en a pas.

    Je me délecte de cette délinquance.

    Ci gît mon no-word land.

    Je suis Arcimboldodejuin,

    gangster alexandrin,

    bandit consonne,

    truand épelé,

    malfrat des paragraphes balafrés,

    voleur de vers parfaits aux pieds beaux et réguliers.

    Je suis l’hémistiche postiche.

    Le Desperamot, imprévisible Desperado des mots.

    L’inutile rime à rien.

    L’écrit vain césuré.

    On me l’a déjà questionné. Ces mots écrits ne sont pas de maudits maux non dits.

    Ils sont l’expression syllabique de souvenirs, d’impression mêlés.

    A chacun de dire s’il les trouve beaux (ou de taire s’il les trouve moches?).

    C'est un peu d’eau de mémoire tant qu’elle n’est pas tarie.

    Le témoignage d’un monde à travers un regard. Subjectif. Insolite.

    Je l’ai connu, il était beau.

    A lui la postérité de la calligraphie.

    Velo

  • Wagons de rêves

    7 mois plus tard sur la terrasse en bois de la masure anticyclone.

    Depuis que les leptospires des chemins de fer ont pris l’assaut de mon foie ferroviaire

    j’ai un peu plus de Gwada en moi, c’est certain.

    Et des retards de wagons de rêves à rattraper.

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  • L'Hymne de tous les Robinsons

    Quatre mois plus tard sur la terrasse en bois de la masure anti-cyclone.

    L’heure est venue d’aller faire les yeux fous à la Marie galamment assise de l’autre côté du chenal guadeloupéen et que l'on aperçoit à intervalle régulier toute allongée alanguie dans les vagues transparentes de l'archibel archipel.

    Après 45 minutes de traversée bien frappée comme un café Chaulet, nous voilà bien arrangés comme le rhum, et pour les braves inconscients du pont bien trempés comme une soupe.

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  • Qu'aux Saintes n'y touche !

    Aux Saintes, on sait bien faire le planteur. Mais attention ça n'est pas une boisson de pleutre.

    De toutes façons le pleutreur n'existe pas. Pourquoi ?

    Tout simplement parce que le pleutre ne pousse pas dans les champs. Tout au plus se cache-t-il dans la canne. Bref.

    Il est 5 grammes de rhum blanc moins dix à l’apéritif en bois tropical du ponton qui ne mène à rien sauf à la mer devant lui.

    Dans le désordre pourtant sans contrepèterie de la fin d’après midi, le rhum tabasse ses victimes.

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