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Arcimboldodejuin

Plage

  • A la santé des migrateurs

    On a troqué le saoul d’un rhum cascade de jungle

    Contre une belle onde torrent des minéraux

    Changé l’alkol créole

    Pour un fol aperol

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  • En pleurer & en rire

    Allongé sur ma canopée

    Je regarde le grand écran du soleil levant

    La suite bergamasque de l'aube Karib

    Quelques accords de verre qui tintent dans le pastel matin

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  • فش فش Mémoire

    Indes Françaises de l’Ouest. 20 juillet 2024.

    Il est 3 verres de Lekouz moins une Lézarde à l’apéro Carib’ de la varangue Corsair’.

    Désertée comme une île au trésor.

    Avec son butin de souvenirs fantômes qui trainent leurs chaines immatérielles sur le ponton.

    La jambe de bois sur une coco, et coco aussi sur l’épaule, le volatile pas la coque. 

    Lui et moi on sirote un vieux rhum de derrière les magots. Aussi sec !

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  • Panoramatafia

    07 juin 2024.

    Nous sommes les Saintes moins le quart du temps

    Qu'il faut pour le dire à la pendule du Val Ferry des iles

    On a accroché les clés du ch'val de fer 

    Au mousqueton du sac rando en toile de voile

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  • L' heure d'écrit

    Ciel sépia, brume de sable, juin Gwada.

    80% d'humidité, 32 degrés ambiants, 45 ressentis.

    Moins que mon âge mais quand même.

    L'air sue la peau, sans contrpèterie.

    Il y colle et coule le tissu.

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  • 57 Réalités Rêvées

    Il est août moins trois mois au cadran solaire du sablier des plages

    Dans les caisses du retour on met à jours passés

    Le compte à rebours des souvenirs

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  • Fratineto d'El Nino

    Il est une heure improbable au calendrier papier de la déco murale

    Qui de toute façon n'indique pas l'heure.

    On rassemble ses idées éparses pillées par la nuit

    Etaaalé devant un caaafé allooongé, noir comme la face cachée de la lune.

    Sauf que lui on le voit, et on le boit.

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  • La Direction de notre Vie

    25 avril 2024.

    Il est la demie passée au cadran centenaire d'une vie qui file.

    On a mis le temps de rien sur pause pour le prendre et suspendre son vol.

    Et puis sans le perdre, on s'est évadé.

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  • Les Oiseaux Beaux de l'Air

    On a sabordé le sentier de la pointe Laborde

    Aux abords de l’anse sans âge du même nom

    Encore une sale histoire de corsaire moco

    Dégringolant la caille du Trou à Man Lwi

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  • Samaras Calibishie

    J'ai posé mes samaras dans le sable Calibishie de Baptist Bay

    Mi blanc mi noir, comme une côte Est de frangine indies

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  • Pointe sable de Bar

    Dans décennie de ça

    Quand de retour continent

    On souviendra Gwada

    Je reverrai l'anse Gris-Gris

    Celle des marabouts pêcheurs de pélicans

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  • Adan dot Soley

    5h15 au compteur en plastoc du fil à la patte

    22 degrés au mercure en toque du carrosse de fer

    On va faire la peau à tous ces suppôts d'hydrocarbure civilisé

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  • Le Gardien d'Epitaphe

    Des monuments bien propres

    Pour des morts pas si blancs

    Contraste détonnant de ces stèles écarlates

    L'éclair mémoire d'une foudre calcaire

    Qu'incendie un caniard tropique à midi

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  • Volcan en Faye

    Douze heures moins treize font moins un.

    Maintenant nous remontons le temps dans le palmier zingué de la masure cyclonique.

    Un zest d'alchimie, une petite friction à la pierre philosophale de préférence volcanique c'est mieux pour la peau.

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  • Maudit corsaire varech

    Deux plus quatre qui font neuf heures moins treize

    On a peut-être perdu le nord mais pas le regard sur la ligne d'horizon

    Et l'horizon ici il défile

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  • L'histoire d'une parenthèse

    Auteur pas bien haut mais pas mal élevé, con positeur peut-être en tout cas sans position politique ça ne fait pas doute.

    Juste témoin du monde et de l'homme coupable jusqu' à preuve du contraire.

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  • Gwadàlaloupe

    8 mois plus tard dans le palmier en zinc de l'ile équatoriale qui n'en compte aucun.

    Le temps s'écoule dans une moiteur d'alambic.

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  • L'écrit vain césuré

    Aux courageux qui arrivent ici parce que je les ai invités, ou parce qu’ils se sont perdus sur la toile.

    A tous ceux qui tiennent à bout de bras une chandelle chancelante dont la flammèche vacille dans la tourmente de mon imaginaire

    A me lire vous vous direz sans doute il est encore malade, sa bougie va s’éteindre.

    Je vous répondrai:

    Soyez les bienvenus dans ma jungle de cellulose immatérielle, mes pages griffonnées irréelles.

    Écrire est ma liberté et elle n’est pas normée.

    Je ne respecte ici aucune règle, ni de grammaire ni de personne.

    L’écriture est hors la loi. Elle n’en a pas.

    Je me délecte de cette délinquance.

    Ci gît mon no-word land.

    Je suis Arcimboldodejuin,

    gangster alexandrin,

    bandit consonne,

    truand épelé,

    malfrat des paragraphes balafrés,

    voleur de vers parfaits aux pieds beaux et réguliers.

    Je suis l’hémistiche postiche.

    Le Desperamot, imprévisible Desperado des mots.

    L’inutile rime à rien.

    L’écrit vain césuré.

    On me l’a déjà questionné. Ces mots écrits ne sont pas de maudits maux non dits.

    Ils sont l’expression syllabique de souvenirs, d’impression mêlés.

    A chacun de dire s’il les trouve beaux (ou de taire s’il les trouve moches?).

    C'est un peu d’eau de mémoire tant qu’elle n’est pas tarie.

    Le témoignage d’un monde à travers un regard. Subjectif. Insolite.

    Je l’ai connu, il était beau.

    A lui la postérité de la calligraphie.

    Velo

  • Wagons de rêves

    7 mois plus tard sur la terrasse en bois de la masure anticyclone.

    Depuis que les leptospires des chemins de fer ont pris l’assaut de mon foie ferroviaire

    j’ai un peu plus de Gwada en moi, c’est certain.

    Et des retards de wagons de rêves à rattraper.

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  • L'Hymne de tous les Robinsons

    Quatre mois plus tard sur la terrasse en bois de la masure anti-cyclone.

    L’heure est venue d’aller faire les yeux fous à la Marie galamment assise de l’autre côté du chenal guadeloupéen et que l'on aperçoit à intervalle régulier toute allongée alanguie dans les vagues transparentes de l'archibel archipel.

    Après 45 minutes de traversée bien frappée comme un café Chaulet, nous voilà bien arrangés comme le rhum, et pour les braves inconscients du pont bien trempés comme une soupe.

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